Je crois qu’il s’appelait Simon
Dans la calanque de Sugiton
Quand nos deux corps étaient iodés
Qu’on goûtait à nos peaux salées
Je me souviens de toi Clément,
Ton sac à dos pour seul vêtement
Ile du levant libre comme l’air
Mains sur les hanches tu étais fier
C’est dans les bouts des coeur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été
Carte postale Saint-Saturnin
Signée en bas par Valentin
Mon bel amant du Lubéron
Beauté cruelle sans concession
Rendez-vous sur l’Ile-de-Bréhat
Mon beau marin c’était Sasha
Comme ton ciré on était bleu
Ce doux matin chaud et pluvieux
C’est dans les bouts de coeur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été
Dans l’Ecusson à Montpellier
J’ai fait l’amour à Timothée
On s‘enfumait nus sur les toits
Sur la Canourgue on était rois
Un dernier stop à La Rochelle
Baisers mouillés avec Daniel
Les doigts rongés entrelacés
Les Francos nous ont fait danser
Tout finit toujours à Paris
Les peines de coeur et le ciel gris
Au coin d’une rue je t’ai revu
Tu ne m’as jamais reconnu
C’est dans les bouts de coeur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été
C’est dans les bouts de coeur
Les morceaux de mémoire
Que j’emporte avec moi ces divins péchés
C’est dans les dernières heures
Que les paupières sont noires
Que je ramène à moi les garçons de l’été
Que je ramène à moi les garçons de l’été
Écrit par Clément Grelot et Sébastien Delage