Bio

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© Laurent humbert
Une bio c'est quoi?
De Sébastien Delage on pourrait dire quoi? 
Il grandit en banlieue, pas très heureux, pas très beau, acné, pas sportif, peu de copains, quelques copines, il aime surtout les jeux vidéos, dessiner, fumer des pétards, la musique et les garçons - mais ça, ça vient plus tard. Delage, dans sa bio on pourrait dire qu'il cherche toujours une famille, une famille choisie, une famille qui le traite bien, une famille solide, une famille un peu queer qui lui ressemblerait. Sébastien, il aurait pu devenir et rester prof d'anglais. Il aurait pu épouser Émilie, se construire une vie gentille. Une vie jolie. Mais il a voulu partir loin de sa banlieue, même si Paris c'est pas si loin. Et puis, il a commencé avec d'autres avant, un groupe dans lequel il ne chantait et n’écrivait pas, un album avec un gros label mais ça ne lui allait pas. Sa créativité, elle trouve sa source dans l'autonomie, dans l'auto-production, dans le hors-champs - le travail passion, patient, maniaque, précis et obsessionnel dans sa petite chambre de bonne.
Il a dit beaucoup de choses dans ses deux premiers opus (l’EP Fou et l’album Rien Compris), on pourrait penser qu'il a tout dit...
Libido homo...
Bipolarité... 
Polyamour... Le second album, enjeu de l’affirmation, est celui qui où on oublie Hollydays, son premier groupe. Baise Platine est le point de continuité de l'exploration de Delage, tachant de s'entourer d'un monde gay mais pas que, un monde queer, créatif, revendiquant ses différents univers et ses particularismes, ses désirs propres, sa culture contre-normartive. Sébastien continue alors à produire gce à son label et en plus de sa musique, des vidéos, d’autres artistes LGBTQIA+, des fanzines, et bient un podcast cherchant à participer à la célébration d'un monde et d'une culture dans laquelle il veut être un acteur. ÉmancipéSébastien Delage s’est émancipé. Il a écrit son nom avec son premier album Rien Compris. Un album en forme de déclaration sincère, humble, timide et mais assumée. Une première couche de lui-même qu’il a construit seul dans son mini studio, une première mise à nue qui chante la baise, la santé mentale, la légèreté de l’existence toujours teintée de nostalgie. Et si un premier album est comme une terrifiante autobiographie, le second pose un autre enjeu : celui de la trajectoire musical et artistique.
Celui du devenir artiste. 
L.Bigorra